« Les grandes figures qui apparaissent dans l'histoire d'un pays sont la conséquence des évènements auxquels elles sont intimement liées ; elles surgissent aux époques de tourmentes, juste au moment où leur nécessité s'impose, comme pilotes d'une cause qui, sans leur intervention, voguerait à l'aventure, sans but précis, et finirait par sombrer sur des écueils, - ou épave flottante, pour constituer un danger constant contre la sécurité de la marche des autres causes. Jean Macé, qui fut l'une des grandes figures de ce siècle, n'est ... Lire la suite
Jean-Michel Ducomte est avocat et professeur à l'Institut d'études politiques de
Toulouse, spécialiste de droit public. Président de la Ligue de l'Enseignement, il a également dirigé le Cercle Condorcet du Midi toulousain. Il est coauteur de l'ouvrage Jaurès et les radicaux (Éditions Privat, 2011). Il est également l'auteur aux Éditions Privat de La liberté de s'associer (2011). et de Laïcité, Laïcité(s) (2012); deux volumes qui appartiennent à la collection Le comptoir des
idées.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
19/03/2015
Collection
Histoire
EAN
9782708956278
Nb. de Pages
288
Caractéristiques
Editeur
Privat
Poids
448 g
Présentation
Grand format
Dimensions
22,0 cm x 15,0 cm x 1,7 cm
L' article a été ajouté au panier
Livre numérique
Regular PriceSpecial Price
Détail
« Les grandes figures qui apparaissent dans l'histoire d'un pays sont la conséquence des évènements auxquels elles sont intimement liées ; elles surgissent aux époques de tourmentes, juste au moment où leur nécessité s'impose, comme pilotes d'une cause qui, sans leur intervention, voguerait à l'aventure, sans but précis, et finirait par sombrer sur des écueils, - ou épave flottante, pour constituer un danger constant contre la sécurité de la marche des autres causes. Jean Macé, qui fut l'une des grandes figures de ce siècle, n'est pas une exception : nous le devons au suffrage universel ». Ces quelques mots par lesquels s'ouvre l'hommage posthume qui lui fut adressé en 1896, résument assez bien les motifs de l'engagement de Jean Macé et les raisons qui le conduisirent à lancer, en 1866, un appel à tous ceux pour qui l'enseignement du peuple était la condition première de la compréhension et de l'usage des droits qui lui étaient accordés. Héritier de Condorcet, il considérait que se limiter à proclamer un droit, aussi éminent soit-il, n'avait de sens que tout autant que ceux qui allaient en user avaient la claire perception sa portée. Cela était vrai après que le suffrage ait été déclaré universel, en 1848, cela le reste aujourd'hui. La citoyenneté n'existe qu'éclairée par la perception des enjeux qui éclairent son exercice et par la conscience des dangers que recèle son effondrement.
En créant un compte sur notre site, vous pourrez passer vos commandes plus rapidement, enregistrer plusieurs adresses de livraison, consulter et suivre vos commandes, et bien d'autres choses.
Se connecter
Créer un nouveau compte