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Guildo blues

Albert Bensoussan (Auteur)
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Résumé

" J'ai toujours béni ce vent armoricain, qui lave le ciel et chasse les papillons noirs ", s'écrie le narrateur du récit. Le deuil sied moins à la Bretagne qu'à Électre, et la grande marée des criques turbulentes a raison des scories et des laves. Méditation sur la mort et la vie - ou plutôt la survie - ce récit campe des personnages qui ont tous connu quelques ratés : accidents de terrain ou tares de l'existence. Comme le cornet à dés décide de l'avenir ... Lire la suite
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Biographie

Outre Mario Vargas Llosa, ALBERT BENSOUSSAN a traduit d'innombrables
auteurs de langue espagnole parmi lesquels G. Cabrera Infante, M. Puig, J. Donoso,
ou Zoé Valdès. Citons aussi Picasso pour ses œuvres poétiques. D'autre part, Albert
Bensoussan est l'auteur d'une dizaine de livres, aussi bien des essais que des fictions.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution14/09/2013
CollectionPique D'etoiles
EAN9782843984341
Nb. de Pages116
Caractéristiques
EditeurApogee
Poids158 g
PrésentationGrand format
Dimensions21,5 cm x 14,0 cm x 1,0 cm
Détail

" J'ai toujours béni ce vent armoricain, qui lave le ciel et chasse les papillons noirs ", s'écrie le narrateur du récit. Le deuil sied moins à la Bretagne qu'à Électre, et la grande marée des criques turbulentes a raison des scories et des laves. Méditation sur la mort et la vie - ou plutôt la survie - ce récit campe des personnages qui ont tous connu quelques ratés : accidents de terrain ou tares de l'existence. Comme le cornet à dés décide de l'avenir hasardeux, sans jamais l'abolir, le narrateur - veuf de fraîche date - prend, au fil des jours, le pouls de sa liberté, apprend à reconnaître, dans la redistribution des cartes sous le ciel délavé du Guildo, dans les Côtes d'Armor, le visage du bonheur.
" Les goélands geignards ont ravi mes plaintes. Leur long bec aigu, si habile à forer le flot pour y dénicher qui le tacaud, qui le lançon, traverse la fenêtre devant la terrasse d'où l'on domine le vieux port de plaisance. Le rapace aquatique me fait la nique, se gausse, se hausse, passe impérial en laissant un sillage de piaillements. Il piaule, il pleure, geint, m'enveloppe de ses cris. Il est la vie, il est le ciel, la mouette le relaie, puis c'est au fou de Bassan de creuser son sillon de nuée. La baie se peuple et suspend l'écriture. Il faut que je me rejette, ma tête est déjà partie et mon regard se ferme, avec cette même extase que l'on voit au chat sous la caresse et l'échine. "
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