Faut-il supprimer le juge d'instruction ? La question est dans tous les esprits depuis les échecs retentissants des affaires d'Outreau ou des " disparues de l'Yonne ", avec leur cortège de souffrances, pour les innocents comme pour les victimes.
Le président de la République semble avoir tranché au début de l'année 2009, en proposant cette mesure radicale. Mais les milieux judiciaires, fondamentalement conservateurs, renâclent. François Gerber, avocat au barreau de Paris, auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la justice pénale, tente de répondre à cette ... Lire la suite
François Gerber, né en 1958, est diplômé en droit et sciences politiques. Avocat
pénaliste au barreau de Paris, il est l'auteur de plusieurs livres sur la justice et la défense
des libertés : Guide de défense du citoyen face à la police et à la justice (l'Archipel,
2011), Affaires d'État : de Ben Barka à Tibéri, comment le parquet étouffe des dossiers
(Albin Michel, 1997). Passionné d'histoire contemporaine, on lui doit aussi Qui a tué
Mermoz ? (Privat, 2009) et Saint-Exupéry, écrivain en guerre (éd. Jacob-Duvernet,
2012).
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
01/04/2010
EAN
9782849411650
Nb. de Pages
262
Editeur
Les Peregrines
Caractéristiques
Poids
354 g
Présentation
Grand format
Dimensions
21,6 cm x 14,0 cm x 2,3 cm
L' article a été ajouté au panier
Livre numérique
Regular PriceSpecial Price
Détail
Faut-il supprimer le juge d'instruction ? La question est dans tous les esprits depuis les échecs retentissants des affaires d'Outreau ou des " disparues de l'Yonne ", avec leur cortège de souffrances, pour les innocents comme pour les victimes.
Le président de la République semble avoir tranché au début de l'année 2009, en proposant cette mesure radicale. Mais les milieux judiciaires, fondamentalement conservateurs, renâclent. François Gerber, avocat au barreau de Paris, auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la justice pénale, tente de répondre à cette interrogation. Il évoque les fondements de cette procédure inquisitoriale qui vient du fond du Moyen Age et maintient le justiciable dans une situation de sujétion face à la police et aux juges.
Il démontre les avantages de la procédure accusatoire qui permettrait au citoyen de redevenir un acteur du procès, qu'il soit victime ou suspect. À la différence de la majorité des analystes, François Gerber n'est complaisant ni à l'égard des magistrats dont il révèle le corporatisme, ni à l'égard de ses confrères qui, parfois, n'osent pas affronter la vieille machine judiciaire. Chaque Français connaît désormais les dangers qu'il peut encourir lorsque celle-ci dérape : il trouvera dans cette réflexion les arguments pour se convaincre de la nécessité du changement.
En créant un compte sur notre site, vous pourrez passer vos commandes plus rapidement, enregistrer plusieurs adresses de livraison, consulter et suivre vos commandes, et bien d'autres choses.
Se connecter
Créer un nouveau compte