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C'EST L'AUTOMOBILISTE QU'ON ASSASSINE !

Georges Ayache (Auteur)
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Résumé

La voiture, l'usager et l'Etat en France.
La société française est devenue schizophrène à l'égard de l'automobile et de ses conducteurs. Elle vénère une industrie automobile qui génère des millions d'emplois et qui est entrée depuis longtemps dans la mémoire collective. L'Etat, lui, n'hésite pas à mettre la main à la poche quand la situation économique et sociale s'en fait sentir.

Paradoxalement, la puissance publique traite les automobilistes en malfaisants quand ce n'est pas en délinquants taillables et corvéables à merci. De taxes en ... Lire la suite
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Biographie

Georges Ayache, né en 1950, est un écrivain français, politologue et avocat. Historien de formation et ancien diplomate, il a publié plusieurs ouvrages sur les relations internationales et stratégiques. Son dernier ouvrage : Les Présidents américains (Perrin 2016).

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution15/04/2011
EAN9782746825208
Nb. de Pages246
EditeurSigne
Caractéristiques
Poids496 g
PrésentationGrand format
Dimensions22,0 cm x 14,0 cm
Détail

La voiture, l'usager et l'Etat en France.
La société française est devenue schizophrène à l'égard de l'automobile et de ses conducteurs. Elle vénère une industrie automobile qui génère des millions d'emplois et qui est entrée depuis longtemps dans la mémoire collective. L'Etat, lui, n'hésite pas à mettre la main à la poche quand la situation économique et sociale s'en fait sentir.

Paradoxalement, la puissance publique traite les automobilistes en malfaisants quand ce n'est pas en délinquants taillables et corvéables à merci. De taxes en redevances, de péages en amendes, rien n'est négligé pour mettre les usagers de la route en coupe réglée. D'ailleurs, cette politique répressive est légitimée par le politiquement correct qui fustige sans nuance une automobile accusée de multiplier nuisances et traumatismes. Hier encore symbole de progrès et de bien-être, l'automobile est devenue une pestiférée que les écologistes traquent sans ménagement et que les municipalités rêvent de bouter hors de leurs murs.

« Vaches à lait » dénoncent les uns, « vaches sacrées » rétorquent les autres. Le grand débat est lancé. Un pas décisif a été franchi avec l'instauration du permis à points puis avec la généralisation des radars automatiques. En peu de temps, le contrôle sanction automatisé a introduit une efficacité redoutable dans une industrie des amendes routières qui ne connaît décidément pas la crise. Bon ou mauvais conducteur, l'automobiliste n'a que peu de chance d'y échapper. Son avenir, il l'envisage désormais en points à rattraper, en stage à effectuer ou en terme de « système D » afin d'échapper aux flashes fatidiques des radars.

De fait, les choses ont changé. Le nombre de victimes de la route a certes diminué mais, surtout, l'argent des automobilistes rentre à présent à flots continus dans les caisses de l'Etat. Est-ce pourtant une fin en soi de pressurer à l'extrême les usagers de la route ? La politique de répression tous azimuts n'en arrivera-t-elle pas à brouiller le message sécuritaire officiel en exaspérant les conducteurs et en achevant de leur ôter tout sens des responsabilités ?

Sans doute la solution miracle n'existe-t-elle pas. Pourtant, une chose est sûre : ce n'est pas en saignant à blanc l'automobiliste qu'on résoudra les grands problèmes de sociétés, budgétaires ou environnementaux. Ce n'est pas en assassinant les automobilistes qu'on sauvera l'industrie de l'automobile.
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