On croit connaître le hassidisme sur la base de l'énorme anthologie allemande de Martin Buber (1949, traduite en 1980, sous le titre Les Récits hassidiques, 744 pages). On le croit d'autant plus que de nombreux ouvrages s'y réfèrent également : comme La Voie du hassidisme (1963) d'Arnold Mandel ou les fameuses Célébrations hassidiques (1972 et 1981) d'Elie Wiesel. Pourtant il n'est que de lire l'anthologie de Buber pour s'apercevoir qu'il s'agit ici davantage de "fioretti" du hassidisme, d'une saveur merveilleusement chagallienne, plutôt que d'une présentation ... Lire la suite
Catherine Chalier est professeure de philosophie à l'université de Paris X-Nanterre. Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages qui explorent le lien entre la philosophie et la source hébraïque de la pensée Elle est spécialiste de l'uvre d'Emmanuel Levinas, dont elle a édité avec Rodolphe Calin deux volumes de l'édition critique à l'Imec.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
23/10/2014
Collection
Les Carnets Spirituels
EAN
9782845902077
Nb. de Pages
176
Caractéristiques
Editeur
Arfuyen
Poids
177 g
Présentation
Grand format
Dimensions
18,5 cm x 12,0 cm x 1,6 cm
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Livre numérique
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Détail
On croit connaître le hassidisme sur la base de l'énorme anthologie allemande de Martin Buber (1949, traduite en 1980, sous le titre Les Récits hassidiques, 744 pages). On le croit d'autant plus que de nombreux ouvrages s'y réfèrent également : comme La Voie du hassidisme (1963) d'Arnold Mandel ou les fameuses Célébrations hassidiques (1972 et 1981) d'Elie Wiesel. Pourtant il n'est que de lire l'anthologie de Buber pour s'apercevoir qu'il s'agit ici davantage de "fioretti" du hassidisme, d'une saveur merveilleusement chagallienne, plutôt que d'une présentation de la philosophie de ses grands penseurs.
Ces pittoresques Rebbe de village qu'on nous dépeint, qui pourrait penser qu'ils ont laissé des textes d'une audace théologique et philosophiques tout eckhartienne ? Et c'est d'ailleurs du fait de leur difficulté que ces textes puissants demeurent aujourd'hui encore inédits en français. C'est dans ce travail passionnant que s'est lancée Catherine Chalier. Avec elle écoutons le Maggid : "L'homme doit se penser comme un Néant et oublier complètement son essence propre.
Dans chacune de ses prières, il doit s'enquérir de la Présence (Chekhina) et parvenir ainsi à s'élever au-dessus du temps, c'est-à-dire atteindre le monde de la pensée, car là tout est égal, la vie et la mort, la mer et la terre". La création du ciel et de la terre, ainsi que de tous les êtres différenciés qui la peuplent, a consisté à faire apparaître l'être à partir du Néant. Il s'agit maintenant de revenir au Néant, car le danger propre à la création vient de ce qu'il tend à oublier sa propre source.
C'est pourquoi le rôle du Juste, le Tsaddiq, est faire passer l'être au Néant. Mais non pas pour s'y perdre : bien au contraire, celui qui s'unit au Néant divin - pour un bref instant - y trouve force pour agir en ce monde-ci et pour y répandre un peu de clarté.
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